lundi 25 avril 2016

Découverte ludique : Deathwatch Overkill

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Fiche codifié : Classification classe Oméga Rouge-3
Sujet : Deathwatch Overkill
Lecture réservée : Seigneurs Inquisiteurs, Maîtres de Chapitre Adeptus Astartes, Hauts Seigneurs de Terra, Joueurs de Niveau Alpha ++
Pensée du Jour : "Jouer engendre la réflexion, la réflexion engendre l'hérésie."

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Ayant pu mettre la main sur un exemplaire de Deathwatch Overkill, je me suis empressé de le sortir de sa cryostase pour le découvrir.
Les cultes généstealers sont un vieux "fantasme" de figuriniste depuis longtemps. La Deathwatch est un concept plus récent (datant de la sortie d'Inquisitor avec Artemis).
La Deathwatch est la chambre militante de l'Ordo Xenos, engagée exclusivement dans la guerre contre les xenos. Les Space Marines rejoignant les rangs de la Deathwatch sont ceux qui possèdent le plus d’expérience en matière de combat contre de tels ennemis.
 
Entrer dans la Deathwatch est perçu comme un grand honneur par le frère de bataille et le Chapitre dans son ensemble. Les frères de la Deathwatch sont détachés par leurs Chapitres pour une mission spécifique ou une durée établie.  Ils sont les défenseurs les plus précieux de l’Imperium, sans qui mille races auraient pu l’asservir depuis des siècles. A la différence des Chapitres Space Marines normaux, les missions que la Deathwatch rempli sont (en général) dictées par un Inquisiteur de l’Ordo Xenos et non un Maître de Chapitre.

Les genestealers sont une race issue d'une autre galaxie qui cherche à conquérir l'Imperium de l'intérieur en le corrompant génétiquement. Ils combinent une intelligence extraordinaire, une grande subtilité d'esprit une force remarquable et un corps agile.  Ils ont deux paires de bras, une dotée de mains comme celles des humains, l'autre de puissantes griffes tranchantes. Le crâne chauve des genestealers est de forme bulbeuse avec une gueule remplie de crocs. Plus forts et résistants que les humains, ils sont capables de résister aux environnements les plus hostiles - incluant le vide total - sans protection.
Ils infiltrent une planète et infectent ses habitants avec leur matériel génétique, faisant naître leurs enfants sous forme d'hybrides genestealers-humains. Un stealer et ses victimes forment un culte secret sur la planète, un culte dans lequel la progéniture hybride des stealers peut grandir en sécurité et en secret, jusqu'à ce qu'ils soient en position pour défier les gouverneurs de la planète.
Ces cultes cherchent à prendre le contrôle de la planète hôte de manière subtile, en manipulant le peuple et grâce à la subversion du gouvernement planétaire. Cependant, lorsqu'ils se dévoilent, ils peuvent jeter de puissantes forces dans la bataille en cas de menace.
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Commençons par la boîte. Cette dernière est bien remplie sans peser trop. La moitié du contenu s'avère être les figurines.
Le plateau est d'excellente facture. Les cases sont lisibles avec un certain relief. Visuellement on visualise bien l'équipe de Space Marines s'infiltrant dans les couloirs de l'exploitation minière genestealer. 
Les cartes des personnages sont grandes et agréables à lire. Petit bémol, les cultistes génériques ne disposent pas de cartes ce qui obligent à consulter souvent la fiche résumée en fin du livre de règles. 
Le livre de règles est très agréable à lire avec de nombreuses illustrations et éléments de background que ce soit l'historique des membres de la Deathwatch (à noter la présence du Chapelain Cassius du chapitre des Ultramarines jeune), la transcription de communications sur le terrain ou l'historique de la planète. Le seul hic à la lecture est l'absence de traduction de certains termes "games-workshopien". 
Le système de jeu est simple et se décompose en plusieurs phases. 
1) le joueur genestealer pioche des cartes représentant à la fois les renforts et les tours pendables des cultistes (tours pouvant se jouer à n'importe quel moment) puis place ses renforts. 
2) le joueur Deathwatch déplace ses Marines. A la fin, la position des marines est vérouillée dans les cases. Cela a son importance car les tirs se mesurent à partir des figurines et non des cases. 
3) Le joueur genestealer déplace ses cultistes puis dévoile ses renforts. 
4) La Deatchwatch attaque (ou peut se déplacer d'une case où se soigner d'une blessure). Chaque attaque est définie par un nombre de dés et le résultat à obtenir pour avoir une touche. Les portées se mesurent avec une réglette spéciale. Les attaques peuvent être perforante (cad pouvant se répartir sur d'autres cibles que la cible initiale), tranchantes (ignorant l'armure) ou à aire d'effet (visant toutes les figurines présentes sur une case, y compris les alliés).
5) Le joueur genestealer fait de même avec ses attaques. 
6) La Deathwatch étant constituée des Anges de la Mort de l'Empereur, ils ont droit à une deuxième phase d'attaque.
Le jeu est un jeu à mission. Il faut donc garder en vue son objectif (souvent dans le cas des cultistes, il s'agit d'éliminer une partie des Marines). 
Pour ce que j'en ai testé (5 fois la première mission avec comme objectifs 2 Marines morts sur 4 ou 25 cultistes purifiés avec des équipes de la Deathwatch différentes), le jeu reste équilibré même si le culte genestealer doit déployer de nombreux efforts pour entamer l'élite de l'Impérium.  
Les figurines sont nombreuses, plus d'une cinquantaine. La sculpture reproduit très bien les détails des dessins du livre de règle. Elles sont en plus faciles à assembler (il faut cependant compter 4 grosses heures pour cela).
Les Spaces Marines sont très individualisés, chacun ayant son chapitre et son caractère. Il faut particulièrement noter le motard WhiteScars, le Terminator Salamanders et le dynamique (ou berserk) Space Wolf.
 

Du côté cultistes, le Genestealer Alpha est purement gigantesque, le Magus (prêtre de culte) et le Primus (chef de guerre) retranscrivent parfaitement les leaders hybrides. Les cultistes hybrides sont en double (avec têtes interchangeables) et représentent parfaitement une planète minière infiltrée (y compris avec un laser miniers ou des hybrides aberrants car mutants). Les deux genestealers sont les moins originaux du culte de par leur forme déjà imposée.
 De surcroît les figurines sont recyclables pour Au Nom de l'Empereur ! et One Page Killteam. Les cultistes peuvent même se recycler pour du post apo en tant que tribu mutante ( Red Button Nations en tête) ou du cyber punk. 
En conclusion, le jeu est assez simple pour être pris en main rapidement. Mais il n'est pas simpliste et dispose d'une bonne rejouabilité. Le contexte est assez simple pour permettre de rentrer dans l'univers de Warhammer 40000 sans se noyer dans le background. Et détail très important, les figurines sont superbes.
Et souvenez-vous, "la vigilance est le bouclier de notre pureté."

jeudi 14 avril 2016

Open the "Cadeaux" : déballage en règle

Le Collectionneur devient de plus en plus sage, raisonnable et vénérable au fur et à mesure que les saisons passent. Reconnaissez que cela était presque crédible....
Il y a peu a eu lieu mon anniversaire et comme j'ai été bien sage, P'tite Crevette, Mme La Collectionneuse et les Vénérables Ancêtres m'ont bien gâtés. Mais je le méritais bien, je répète que j'ai été bien sage....

Tout commence par du papier, beaucoup de papier...

On y trouve pêle-mêle deux suppléments Delta Green pour l'Appel de Cthulhu (un décor de campagne mêlant modernité, agences gouvernementales et Grands Anciens sur fond de conséquences de la Seconde Guerre Mondiale entre autre. On y croise la Destinée un groupe mafioso occulte, la Karotechia des nazis immortels, les Mi-Go....), un supplément pour Shadowrun (où FastJack est atteint d'une maladie de cerveau intéressante...) et un supplément Vampire Ed 20ème revisitant le cadre mythique de la ville de Chicago (Le Prince est toujours là comme certains de ses vieux rivaux mais de nouveaux venus en ville ont des ambitions concernant cette ville).
 On continue par des romans. 
Wild Card tome 2 : Ace High est la suite de l'uchronie découverte à Noël. Dans un monde où un virus extra terrestre a été relâché sur la Terre, la Dame noire occasionne 90% de pertes, 9% de mutations aléatoires et 1% de surhumains. Ce recueil à l'univers partagé entre de grands auteurs s'annonce aussi passionnant que le premier.
Deux tomes de l'Héresie d'Horus viennent compléter ma bibliothèque. La Damnation de Pythos raconte la difficile coopération entre différents chapitres loyalistes sur une planète hostile. La Marque de Calth est un recueil de nouvelles portant sur la tentative d'extermination des Ultramarines par les Words Bearers.
Pour finir, Monnayé, de Terry Pratchett, reprend les (més)aventures de Moite von Lipwig. Ce dernier, ancien escroc et ministre des postes d'Ankh-Morpork s'ennuie dans sa fonction. Le Patricien lui confie alors la banque royale d'Ankh-Morpork et de son hôtel de la monnaie... Le rêve pour un escroc (presque) repenti si cela n'était pas confié par un homme aussi retors et rusé que le Patricien.....
Pour compléter ma vidéothèque, je ne pouvais pas passer à côté de la saison 9 de Doctor Who (avec Davros, des Zygons, des Seigneurs du Temps et Rassilon entre autre) et du Star Wars 7 (qui malheureusement est sorti un poil trop tard pour être sur la photo).
Passons maintenant un peu aux figurines.
Batman voit arriver de nouveaux ennemis : Poison Ivy alias l'Empoisonneuse et l'Epouvantail version Arkham City ainsi que 4 prisonniers évadés. Mais il peut compter à la fois sur sa version Arkham Origins et sa version si kitch dite Adam West.
Assaut sur l'Empire s'est vu doté d'une expansion "Ombres Jumelées". Elle apporte la chaleur de Tatouine avec son lot de Chasseurs de Primes (avec le tristement célèbre Boba Fett), d'Hommes des Sables et sa mini Campagne. On y trouve également de nouvelles tuiles, des scénarios (avec R2D2 et C3P0) ainsi que deux nouveaux héros (une bricoleuse et un orienté armes lourdes). Il est fort probable qu'un article détaillé aura lieu.
Pour finir, Deathwatch Overkill est un énorme plat de résistance. Il s'agit d'un jeu de plateau opposant la Deathwatch, organisation liée à l'Inquisition composée de Space Marines détachés de différents chapitres à une secte genestealer se dévoilant dans toute son horreur.
Le contenu est copieux (environ une cinquantaine de superbes figurines), le matériel est plus que correct et le système de jeu a l'air assez simple pour y faire jouer de nombreuses personnes. En plus l'ambiance est parfaitement retranscrit. Il est la aussi fort probable qu'un article détaillé aura lieu.

mardi 5 avril 2016

Open the Colis : Chtulhu Wars

Les astres sont propices. Les Grands Anciens vont pouvoir se réveiller.

"Mon jeu est arrivé ?"
Après une attente de plusieurs éons, un Bhyakee a effectué une livraison dans mon antre. Pauvre créature, elle titubait sous l'énorme poids.
Le colis fait presque 26 kg et a une taille conséquente.
 Sachant que la boîte de base fait déjà son bon 5 kg pour "seulement" 4 factions, je vous laisse deviner le reste. Le jeu se suffit à lui-même mais le Collectionneur est un gros gourmand.
 Ce sont bien sur les trois autres factions qui viennent se rajouter. Le Dormeur, Celui qui ouvre la Voie et le Marcheur des Vents sont les 3 autres Grands Anciens jouables en tant que faction. Azathoh le Dieu Fou et Aveugle est lui un peu différent. La boîte contient un Grand Ancien et des monstres recrutables sans alignement.
 Mais Azathoh n'est pas le seul à pouvoir être recruté ainsi. Trois boîtes de Grands Anciens dont Dagon, Mère Hydra ou Chaudra Fahn répondent à l'appel. Et ils sont escortés par des créatures des Contées du Rêves.
 Quid des misérables humains ? Ils se déclinent en cultistes déments et Grands Prêtres fanatiques. Cependant leur importance n'est pas à négliger, ils peuvent via les portails (comme celui sur la droite de la photo) invoquer les autres monstres.
Les pions premiers joueurs servent essentiellement à l'ambiance. Mon préféré est sans conteste H.P.Lovecraft en personne.
 Bien sur, il faut des "terrains de jeux". On a bien sur la Terre mais aussi la Terre primitive (ou Pangée) avec sa glaciation progressive, Yuggoth avec sa Pyramide Verte et ses Cylindres à Cerveaux et les Contrées du Rêves avec leurs inquiétants royaumes souterrains.
 
 Pour bien montrer sa dévotion, il faut un teeshirt. Le Collectionneur a opté pour le modèle Cthulhu avec la devise : "Les astres sont propices."
 Le tout forme un énorme lot. Il m'a fallu trois soirée pour tout déballer et réduire le volume d'environ la moitié des boîtes.
 Le Collectionneur figure en bonne place sur le Necronomicon réédité sous forme de boîte noire contenant le jeu.
Et comme on dit, « Ph'nglui mglw'nafh Cthulhu R'lyeh wgah'nagl fhtagn »