P'tite crevette essaye aussi Connecto. Il faut en suivant les indications d'une carte (lue par soi-même ou par un partenaire) tracer le chemin d'objet en objet et deviner ce que représente le tracé.
Après un saut au stand de Games Flow pour y acheter la dernière aventure dont vous êtes le petit héros et avoir une belle dédicace, nous entamons la pause midi. Après cela, nous profitons de la proximité des jeux géants pour tester cela à trois joueurs. Si Gagne ton Papa et Quabblet ne déchaine pas l'enthousiame, Plouf Party permet de rigoler un petit coup à pousser des meeples géants dans un piscine. Le Jeu pas vu pas pris est intéressant mais un peu trop compliqué stratégiquement pour Ourson.
Après avoir retrouvé Amandine et Christophe au point de rencontre habituel, nous tentons de jouer à la Partie de Thé du Chapelier Fou (stand Funko).
Sur le principe du Uno, il faut se débarrasser de toutes ses cartes pour gagner ou réussir à poser la douzième tasse sur la table branlante. Chaque carte indique aussi quelle(s) tasse(s) est à poser sur la carte pour activer le pouvoir de la carte. S'en suit un joyeux bazar, où nous nous pourrissons au maximum. Christophe passe pas loin de jouer l'ensemble de ses cartes mais échoue à poser la tasse et se prend un certain nombre d'attaque. Usant de ma grande dextérité, je te tente le grand chelem et je réussi à poser la dernière tasse. "Joyeux Non anniversaire !!!"
Christophe aimerait essayer un Retour vers le Futur. Mais comme l'univers ne parle pas à ma Crevette, nous optons pour un ET, l'extra-terrestre. Il reprend la scène iconique de la poursuite par les policiers et Keyes d'ET et des enfants après la résurrection de l'extra-terrestre (malgré quelques petits arrangements ludiques).
Les agents, voitures de polices et Keyes sont gérés par le jeu et avanceront automatiquement et régulièrement vers les enfants, la clairière ou ET. Il faut savoir manœuvrer, utiliser les raccourcis mais aussi collecter de quoi monter les "téléphones maison" et guider ET avec l'aide de bonbons. Mais attention, si on se fait trop souvent attraper ou si la clairière d’atterrissage est encerclée, la partie est finie.
Nous nous prenons vite au jeu (même ma fille qui ne connait pas encore le film) à zigzaguer et à amener ET au plus vite pour monter les téléphones ou arriver au point de rendez-vous. Malheureusement à un lancé réussi près nous échouerons. ET ne rentrera pas chez lui....
A mon grand regret, il n'est pas disponible sur le salon. C'est cependant un coup de coeur pour le Collectionneur qui compte bien se le procurer.
Puis nous tentons de compter des animaux avec le renard Foxy. 20 cases, 20 cartes, 9 espèces. Facile me direz vous ? Que nenni... Il faut à chaque tour compter l'animal ou les animaux du tour et y ajouter le nombre de fois où ils ont été comptés avant... Sauf si c'est Foxy, auquel cas il faut compter le nombre d'espèces différentes apparus jusque là.... Il est possible de mettre moins par sécurité, tout résultat dépassant le vrai chiffre est ramené à 0. Ma fille pulvérise les scores avec 95 contre 83 pour moi, 73 pour Amandine et 67 pour Christophe.
Nous retournons au stand de Flying Games pour les dédicaces (les deux auteurs et l'illustratrice). Ourson en profite pour découvrir la Planche au Pirate à 4 joueurs. Il découvre aussi qu'on peut bloquer la planche en calant des jetons en dessous... Petit malin !
Je tiens à remercier Camille Chaussy qui m'a gentiment dédicacé non pas une boîte mais deux boîtes (dont mon Via Magica).
Flavien nous fait une démonstration de ses pouvoirs ninja et de son parcours du combattant "Comme un Ninja". Il s'agit d'un jeu d'habilité pour faire parcourir à son Meeple Ninja une série d'obstacles en sautant, virevoltant, planant et rebondissant. Le jeu n'est pas encore sorti mais nous repartons avec le kit d'initiation qui sera parfait pour tester avec les enfants.
Nous terminons la journée tranquillement dans les jeux pour petits. P'tite Crevette essaye plusieurs jeux dont un jeu d'identification de Totem puis rejoint son frère à l'aquarelle. Ce dernier après partira arrêter un renard voleur avec son père dans un jeu d'enquête et de déduction et le défier au jeu Match consistant à aligner 5 cubes identiques.
Cette fois-ci, le Collectionneur vient seul ! En effet P'tite Crevette, Ourson et Me la Collectionneuse sont bien fatigués !
Je retrouve Johan et nous réussissons dès l'ouverture à aller à un stand pris d'assaut. Ravensburger propose des parties de démonstration de Lorcana (que j'aurais bien fait tester à ma fille). La queue samedi était longue et permanente. Aux premières heures le dimanche matin, nous attendons moins de 5 minutes et avons rapidement les explications et la possibilité de jouer.
Le jeu se base sur différentes encres (ou couleurs) et les personnages
Disney. Les mécanismes sont simples et classiques mais bien utilisés.
Il faut soit jouer ses cartes soit les poser en tant que ressources. Les
personnages peuvent se bannir (pas de combat ou de mort bien sur) ou
partir en quête. La victoire se fait uniquement au nombre de points de
quêtes. On peut renforcer les personnages par des objets (permanents et jouables sans attendre que l'encre sèche) ou utiliser des sorts magiques éphémère.
Petit détail surprenant, il est possible d'avoir plusieurs fois la même
variante de personnage en jeu dans sa zone (il existe en effet
différentes versions du même personnage). J'ai ici une Aurore différente de l'Aurore présenté plus haut.
Le jeu tourne bien. Il n'est pas révolutionnaire mais fait bien son job. Les illustrations sont superbes et mettent le ton Disney tout en incorporant une touche alternative aux dessins les plus connus. Ce jeu saura-t-il détrôner Magic ? Il a l'avantage d'être assez simple mais aussi fortement thématisé (ce qui plaira aux petits enfants et aux nombreux grands enfants que j'ai vu tester ce jeu).
Après nous partons dans les Champs d'Eternia pour un jeu basé sur les Maîtres de l'Univers dans un match à 4 (avec deux amis de Johan). Les figurines sont très jolies. Le jeu est riche. On sent toutes les possibilités qu'il offre (conquête de territoire, construction d'objets, placement de garnison, exploration dans les terres sauvages, quêtes héroiques, duels épiques). Il souffre cependant de la complexité inhérente. Nous ne faisons que le survoler et arrêtons après l'équivalent d'un demi-tour. Les combats sont cependant assez sympas (mais pourquoi des combats avec des dés pour les rencontres et des cartes pour les duels épiques ?).
Il s'agit aussi d'un stand présentant de nombreuses figurines peintes.
Au stand de Iello, nous testons un jeu de Cheese presque musical (je suis innocent pour ce jeu de mot, n'en faites pas un fromage.) : Cheese Master. Du fromage a été répandu dans la cuisine. Les souris vont essayer de l'attraper. Mais le chat peut leur faire peur. Mais lui-même a peur du chien. Mais le cuisinier en chef chassera tout le monde de la cuisine... sauf le roi des souris qui n'a peur de rien. Il faut alors compter vite les morceaux de fromages restants (un de moins par souris présente y compris le roi) et attraper une meule de fromage pour mettre sur la carte indiquant le nombre de fromage estimé. Mais il y a aura toujours une meule de moins que le nombre de joueurs. Mais se tromper coûte plus cher que ne pas avoir de réponse....
Le jeu est plaisant et nerveux avec une thématique agréable. Je n'hésite pas trop longtemps à le prendre (il est d'ailleurs quasi épuisé sur le festival).
Nous partons ensuite dans une course vers l'Oasis, ultime espoir d'un monde post apocalyptique chez Astro Edition. Recommandé par Amandine et Christophe, qui l'ont testé la veille, il a éveillé ma curiosité. Il s'agit d'un jeu de course et d'affrontement pour être le premier à atteindre l'Oasis. Pour cela, il faut poser des cartes de 13 (la ville de départ) à 0 (l'Oasis). On peut tirer deux cartes au hasard (une Oasis est dans le paquet) ou en prendre une dans la défausse (où se trouve au début de la partie une Oasis). Il est également possible de recruter des compagnons ou de récupérer des objets (des boussoles joker pour tous les lieux sauf l'Oasis, deux plans de l'Oasis ou des boucliers pour se protéger des attaques). Les compagnons peuvent réaliser deux actions (entre faire avancer, piller les cartes adverses, fouillers les ruines du passé etc) lors de leur mise en jeu ou selon leur faction réaliser une action de groupe permettant de jouer toutes les premières actions d'une faction (identique pour toute la faction).
Le jeu semble un peu mou en mode débutant mais certains compagnons avancés permettent de jouer des tours pendables (comme donner une carte et en voler deux ou désorienter un joueur et lui faire perdre sa dernière carte de route). L'ambiance Madmax est très bien rendu mais reste soft (assez pour que j'y fasse jouer mes monstroux).
Petite cerise sur le gâteau, l'auteur Monsieur V, quand je me présente pour une dédicace, reconnait mon blog... Petit moment de fierté j'avoue.
Après le désert de l'apocalypse, Johan et moi allons nous affronter les Guerres d'Arackhan. Il s'agit d'un jeu de carte sur territoire. Les cartes représentant des personnages, des lieux (essentiellement des places fortes) et des sorts. Il n'est possible de poser que 2 cartes par tour et elles doivent être adjacentes à une autre carte. Un combat est gagné quand l'attaque est strictement supérieure à la défense (avec possibilité de conjuguer des assauts de plusieurs cartes). Ma stratégie commence défensivement avec mes Légions tandis que les hordes de Johan défilent. Rapidement je bascule en offensive pour éliminer au maximum au fur et à mesure des apparitions de renforts. Ma forteresse devient un point pivot de ma ligne de front.
Le jeu tourne bien mais ne déchaîne pas notre enthousiasme (mécaniques et univers assez classiques).
My Gold Mine est une découverte ludique de petite pépites. Plusieurs nains creusent dans la mine, il est tentant de toujours plus creuser. Mais le dragon commence à se réveiller. Faut-il rester et continuer de miner au risque de devoir s'enfoncer encore plus dans la mine et de se retrouver rôti ? Faut il sortir au plus vite pour sécuriser ses gains ? Sortir est la sécurité mais cela laisse aux autres joueurs la possibilité de continuer à miner à fond. Le design est mignon, le jeu simple et rapide mais offre des bons moments de réflexions sur le thème Stop ou encore.
Badass Force n'a pas une tête de porte bonheur. Il va cependant réussir à tourner un film avec des acteurs déjantés, des armes qui tirent dans tous les sens et une bonne dose de badasserie virile à la façon des années 80-90. Chaque joueur a 7 acteurs/Badass (mais un fait la tête et s'est enfermé dans la loge) et bien sur une arme. Il va falloir monter au badassomètre pour gagner (16 points en mode normal). Pour se faire, un seul moyen (ou presque), descendre les badass des autres producteurs. Il va falloir collecter des balles, bluffer sur son badass (ou dire la vérité quand personne ne vous croit, un badass pris en train de mentir est éliminé mais si il dit la vérité, son accusateur perd son badass) pour utiliser son pouvoir spécial.
Bien sur, tous les coups sont permis. Il faut savoir aussi prendre des risques avec une punchline bien senti quitte à y passer (Comme Arnold et son "Je reviendrai" qui élimine son adversaire ou Steven "capable d'avaler un bidon d'essence pour venir pisser sur ton feu de camp. » et surtout de voler l'arme d'un autre joueur pour l'utiliser...).
La partie commence doucement et chaotiquement. Certains tentent de se faire éliminer pour rapidement passer en mode Vengeance !!!! (Un jour je me vengerai ! "Plus de balles, plus d'action, plus de boum, plus de morts !"), d'autres jouent la sécurité et charge lentement mais surement leurs armes. Quant à moi, j'avance tranquillement en attendant mon heure. Rapidement je me retrouve à 13 points mais un de mes adversaires a déjà 15 points et étant en mode Cooool, il gagnera du fait de la présence de mode vengeance un point au début de son tour. Je tente le vrai-faux bluff et je mets les pieds dans la gueule de ma voisine pour lui voler son bazooka. Ne me croyant pas, elle se tue elle-même, je m'empare du bazooka et BOOOOOOUUUUMMMM ! Explosion de badass ! D'un coup je marque à 20 points et je remporte la partie.
Le jeu étant bien parti en fin de journée, je ne peux mettre la main que sur la version DVD plus orienté années 1990-2000 que la version VHS orienté 80-90.
Nous passons ensuite à un petit jeu de course ou plutôt de code de la route. Il va falloir mettre au plus vite les cartes de routes dans la bonne orientation (cad avant, demi tour, gauche ou droite). Mais attention des évènements peuvent entraîner un arrêt du véhicule ou des zombies nécessitait de leur rouler dessus.
Les dessins sont sympatiques mais le jeu en lui-même est trop rapide. En deux manches, je n'ai eu le temps que de poser 13-14 cartes sur les 20 de mon parcours. Les graphismes sont amusants mais au final on les regarde peu.
Je finis la journée avec un jeu franco italien (en cours de localisation) appelé "Je t'ai grillé !". Il nécessite 4 joueurs à minima. Il faudra pour gagner rassembler 3 poules de la même couleur et faire passer le message à votre partenaire afin qu'il déclenche la victoire soit par le langage soit par un geste codé. Bien sur le signal est imposé par une carte du jeu. On peut aussi déclencher la fin de la partie en coquetant si on arrive à avoir les 4 poulets sur une botte.
Le jeu est agréable mais nécessite des joueurs sachant être subtils dans le passage de l'information tout en étant assez explicite.
En conclusion
Je
suis très fier de mes deux enfants qui ont fait un gros effort pour la
journée (10h30-19h quand même) et ont bien profité.
Je vous laisse vous amuser à retrouver quels jeux ont été décicacés par les auteurs ou les illustrateurs ....
Quand à moi, je n'ai pas pris de gros jeux cette année. Mais je suis reparti les mains bien pleines de jeux et de goodies. Certaines jeux n'ont pas été testés sur place (Nuts et convoyeur très spatial). Je tenais à essayer un jeu MicroGames (L'Auberge du Grifon fon fon me tentait mais n'était pas disponible sur place).
Quand aux goodies, certains vont aller dans les jeux correspondants ou seront testés pour les kits de démo, d'autres partiront aux échanges.
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